Les dessins animées, les films, les séries, les romans, les contes, puis les histoires de nos mères et grands-mères, racontent dès le plus jeune âge des petites filles, l'histoire de cet amour inconditionnel, inexplicable, telle une révélation, qu'une mère ressent lorsqu'on dépose dans ses bras son petit bébé pour la première fois.
On commence à en parler, à le dire, à l'accepter :
L'amour inexplicable n'arrive pas toujours au moment où on te pose bébé dans les bras.
Parfois, il arrive lors du retour à la maison, quand on retrouve ses marques et ses repères.
Parfois, on le ressent après quelques semaines lorsqu'arrivent les premiers sourires et les premiers babillements.
Par contre, ce qui reste nettement moins entendable, c'est quand cet amour fou n'arrive pas.
Les jours passent, les semaines passent, les mois passent et tout ce qui reste c'est le malaise, l'inconfort, la fatigue, le regret, la culpabilité.
Des femmes qui endossent parfaitement le masques de la mère parfaite et qui se rongent de l'intérieur de ne pas arriver à être comme toutes les "bonnes mères".
A moins, qu'elles n'osent le dire, vous ne les démasquerez jamais.
Parce qu'elles font absolument TOUT ce qu'il faut pour leur enfant. Elles en font même plus que les autres pour donner le change.
Et le risque, c'est, qu'avec le temps, elles se persuadent que c'est comme ça et qu'elles doivent l'accepter.
ça ira mieux quand il sera grand. Petit enfant, petit problème / grand enfant, grand problème
Alors quand est-ce que ça s'arrête ?
Elles ne cherchent pas de solutions. Elles pensent qu'il n'y en a pas.
Pourtant, c'est possible
C'est possible en travaillant main dans la main avec la bonne personne. Celle qui sera bonne pour vous. Celle qui tiendra compte de tous les aspects du problème.
Le mental, l'identité, le corps, les émotions, le lien
Comments